Ce vendredi s'est tenue une réunion qui m'a fait chaud au cœur pour plusieurs raisons. Tout d'abord ce fut l'occasion pour moi de faire la connaissance de certains membres que je ne connaissais pas ou de mieux connaître ceux que je n'avais rencontré qu'à une ou deux reprises.
Not' Mouchette
était aussi de la partie et le plaisir de la retrouver était encore accentué par la présence de son invité, un jeune homme qui, à force d'en entendre parler par Mouchette, a souhaité en savoir plus sur notre mouvement. Notre invité du jour ne pouvait mieux tomber puisque notre coordinateur, Jean Paul Brasseur, était présent lui aussi et nous a fait profiter de sa parfaite connaissance de notre programme, de son esprit d'analyse parfaitement affuté et de ses qualités pédagogiques héritées d'une longue pratique professionnelle.
La raison de cette réunion n'avait pourtant rien de réjouissant ; il s'agissait de trouver une solution au comportement d'un membre verviétois bien peu en harmonie avec notre démarche. Celui ci semblait animé de sentiments qui ne pouvaient être toléré dans un mouvement tel que VIVANT qui prône le respect de l'Homme dans sa globalité et qui milite pour ses idées dans un esprit totalement exempt de violence intellectuelle et à plus forte raison de violence physique. Le problème fut rapidement réglé puisqu'il fut décidé d'affirmer la position d'Alain en tant que responsable de Verviers et d'exclure ce membre qui semblait s'être trompé d'idéologie.
Une fois traité ce déplaisant problème, la deuxième partie de la réunion a consisté a considérer les meilleurs moyens de faire connaître et d'expliquer nos propositions au plus grand nombre.
VIVANT n’est pas un parti politique au sens strict du terme et ne lutte pas pour prendre le pouvoir, mais bien pour que celui-ci fonde ses actions sur des principes progressistes et respectueux de l’Homme et de son environnement. Nous entendons faire connaître ces principes en les expliquant à tous les citoyens et en faisant la démonstration de leur valeur, non en les imposant par les moyens de persuasion habituellement utilisés en politique et qui consistent, le plus souvent, à accuser d’autres mouvements ou partis en leur imputant la seule responsabilité des erreurs d’un système qui, selon nous, est le seul responsable réel des dérapages dont les citoyens font les frais.
Il nous faut donc diffuser nos propositions, le plus largement possible et provoquer le débat parmi les citoyens en les encourageant à dépasser le simple constat des erreurs commises par l’un ou l’autre parti et les amener à placer leur réflexion sur le plan du respect de l’Homme et de son environnement plutôt que sur celui de la lutte de certaines catégories contre d’autres. Notre tâche est rendue ardue par le fait que nous ne pouvons évidemment pas disposer d’une visibilité suffisante dans les médias, ceux-ci préférant proposer des mouvements et des partis connus à leur auditoire.
La diffusion de nos propositions doit donc être assurée par nos membres et nos sympathisants. Nous ne pouvons raisonnablement exiger de nos membres qu’ils délaissent leur vie privée, professionnelle ou leurs loisirs pour privilégier leur participation à la diffusion des principes de VIVANT. Il est donc nécessaire de conforter la présence des principes VIVANT dans la réflexion de chacun de nos sympathisants en créant chez eux un sentiment d’appartenance à un mouvement de pensée qui ne veux pas leur retirer leur identité ou leurs valeurs propres, mais enrichir ces valeurs de celles qui consistent à considérer l’Homme avant la société. Afin d’asseoir cette appartenance et de la concrétiser, nous allons distribuer des cartes de soutient ou des cartes de membre vendues respectivement au prix de 2,5€ et de 12,5€. Les montants que nous retirerons de la vente de ces cartes nous permettront de financer la réalisation des tracts au niveau local ou national et les communications que nous voudrions plus nombreuses dans les médias. Le fait de prendre une carte attestant du soutien que l’on apporte ou de son appartenance à un mouvement peut, espère-t-on, contribuer à créer un esprit de corps parmi nos membres, les encourager à répondre aux questions que pourraient leur poser les membres de leur entourage et ainsi élargir le nombre de citoyens sensibilisés à notre action.
La fin de la réunion fut plus particulièrement consacrée à un petit jeu de questions réponses stimulé par la présence de l’invité de Marie et qui a permis à tous les participants d’échanger points de vue et anecdotes personnelles. Nous en avons profité pour poser à Jean Paul des questions précises sur le programme VIVANT et l’accent fut mis par Marie sur la relative pauvreté de nos propositions en matière d’immigration. Les réponses de Jean Paul permirent de constater que le thème de l’immigration est effectivement abordé rapidement dans le programme, mais que l’application de quelques principes de bon sens permet tout à fait de gérer ce phénomène qui existe depuis la nuit des temps et qui a toujours permis la transmission des savoirs et des idées.
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