La faune marine en péril?

Je sais que nous avons au moins deux familiers de la mer dans ce foruùm, quel est votre avis?

Article paru sur 7 sur 7 : http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_291573.html?wt.bron=homeArt7


La quasi-totalité des espèces de poissons et de crustacés pêchés pour la consommation auront disparu des océans avant 2050 si les tendances actuelles se poursuivent, ont mis en garde des scientifiques américains et canadiens.

Cette disparition accélérée de la biodiversité marine résultant de la pêche excessive et de la pollution menace la sécurité alimentaire de la planète et l'environnement, affirment ces biologistes et économistes dans l'étude publiée dans la revue Science du 3 novembre.

"Nos analyses indiquent que sans changement, la situation actuelle laisse présager de sérieuses menaces sur la sécurité alimentaire mondiale, la qualité des eaux côtières et la stabilité de l'écosystème qui affecteront les générations actuelles et futures", écrivent-ils.

"29% des espèces de poissons et de crustacés sont en passe de disparaître", précise Boris Worm, biologiste à l'université d'Halifax, ajoutant que "les prises de pêche de ces espèces ont diminué de 90%" ces dernières années. "Si cette tendance se poursuit, tous les stocks de poissons et de crustacés pourraient être épuisés d'ici 2048", ajoute-t-il.

Cette recherche révèle également que la disparition d'une seule espèce accélère le dérèglement de l'ensemble de l'écosystème. A l'inverse, toute espèce qui retrouve un taux normal de reproduction contribue à la santé et à la stabilité des océans ainsi qu'à leur capacité d'absorber des chocs comme la pollution et le réchauffement du climat.

"L'océan est un grand recycleur, il absorbe les égoûts et les recycle en substances nutritives, il retire les toxines de l'eau, produit de la nourriture et transforme le dioxyde de carbone (CO2) en élément de nutrition et en oxygène", souligne Steve Palumbi, biologiste de l'université Stanford.

"Toutes ces données montrent aussi qu'il est possible d'inverser les tendances actuelles avant qu'il ne soit trop tard", estiment les auteurs de l'étude, déplorant toutefois "que seul 1% des océans soit protégé actuellement".

L'ocean , est sans aucun doute la derniere réserve de l'humanité .. elle est immense ( 70 % du globe je crois .. )
Faire disparaitre une seule espece en mets en peril bien d'autres .. L'inter-réactivité de la bio masse , dans la chaine alimentaire est une évidence .

On peche bien plus que l'on ne peut manger .. on jette , on stock, on en fait des farine animales .....Et pendant ce temps là .. d'autres meurent de faim..

Nos générations futures , n'auront pour récolte que le fruit de notre inconscience .. Nous mangeons tout simplement l'avenir de la planete, et par conséquent celui de nos descendants ..

je ne suis pas un spécialiste de la gent halieutique.
mais je constate que les fonds marins se dépeuplent de plus en plus.
le corail fait la gueule à cause du réchauffement
le littoral ressemble souvent à un dépotoir.

des plongeurs, il faut bien en parler, qui se devraient de protéger leur aire de jeu, palment comme des malades et bousillent tout

quant à la surpêche je crois que tout a été dit !

Peut être est ce une idée toute faite, mais je lis dans d'autres articles que ce sont les pays en voie de développement qui risquent de souffrir du dépeuplement des bancs de poissons le long de leurs côtes, donc de disposer d'encore moins de ressources. Pourtant, je ne pnese pas que ce soit eux qui prélèvent des centaines de tonnes de poissons à l'aide de bateaux usine. La surpèche ne serait-elle pas pratiquée par les pays les plus favorisés au dépend des autres?

Autre constat, je ne vois plus de poissonneries dans ma ville et il y a de moins en moins de gens qui lmangent du poisson. Où est utilisé le produit de cette pèche intensive??

Moi , j'ai constaté , que les japonnais , installent , un peu partout gratuitement et à grand frais , des écoles maritimes , pour former des marins pecheurs .. ( madagascar , afrique , etc ..)
.. en échange .. ils obtiennent les droits de peches dans les eaux de ces pays ..
Pas cons les mecs .. ils forment des gens qui finalement pecheront .. pour eux .. Avec la bénédiction des autorités ..
Bien entendu .. les normes appliqués à nos marins pécheurs (maillage des filets ) .. n'ont aucune valeurs pour eux ,et ils ratissent consciensceusement les océans ..
C'est ATTILA nippon.. là ou ils passent le poisson trépasse .. idem pour les dauphins , ou les baleines .. ( ils ont obtenus de quotas .. pour peche ..... ''scientifique'' ..)

Par ailleurs à la reunion , régulierement , des bateaux japonais sont saisis , et coulés par notre marine , pour pillage de nos eaux territoriales .. Celà a le merite , de creer des récifs artificiels , qui serviront de refuge aux poissons ..

Voici ci - dessous , le programme , d'un parti emmergeant , en afrique :





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Au Sénégal, la pêche est un métier vieux comme le monde chez les Niominkas en pays sérère et les lebous de la presqu’île du cap vert. Dans ces populations, on est pêcheur de père en fils. La modernité n’est pas arrivée pour bouleverser nos traditions et nos cultures. Plu-tôt, elle est là pour leur offrir un meilleur cadre. La nécessité de l’enseignement obligatoire que l’Etat développera, intégrera aussi une profes-sionnalisation dans le secteur de la pêche, ré-pondant à une dynamisation de nos traditions. Le CAP et le BEP pêcheur seront des di-plômes qui permettront à ceux qui les ont dé-crochés d’être financés pour démarrer dans la vie active.
L’ère des pirogues sans moteurs sera révolue. Toutes les pirogues seront motorisées mais l’accent sera mis sur les grands moyens permet-tant d’aller en profondeur de nos mers, là où les européens, les asiatiques viennent pêcher suite à des accords établis. D’ailleurs, l’argent que l’Etat gagnera dans le cadre des futurs accords, financera l’achat de thoniers, de chalutiers, de sardiniers et de machines de transformation que nous mettrons à la disposition des coopératives de pêcheurs sous forme de crédit. Et les syndi-cats de pêcheurs seront acteurs dans tous les accords de pêche que l'Etat signera avec un par-tenaire, il y va de la défense de leurs intérêts.
Le stockage, la transformation et la vente de produits de la pêche, très fragiles, exigent que l’Etat mette les moyens adéquats. Et nous ré-pondrons à ces besoins.
La vente de poisson sur la plage sera déplacée dans des marchés qui seront construits en nombre suffisant. La grande production qu’on aura avec l’introduction de nouveaux moyens de pêche va nous permettre d’exporter une bonne partie, par des avions qui pourront être affrétés, vers des pays enclavés comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et la Centra-frique ; tout en gardant le cap de l’exportation classique, affaire d’entreprises dynamiques qui ont gagné la confiance des marchés occiden-taux. Ce sont les mêmes normes d’hygiène exi-gées par les pays occidentaux que nos pêcheurs respecteront sur les produits en destination des autres Etats africains.

En somme .. jusqu'à présent , la peche en afrique , servait à alimenter les familles ( peche traditionnelle )
Au lieu , de continuer , et de préserver , cette forme de peche .. les africains eux memes .. vont faire comme '' les grands '' et pratiquer la surpeche , visant a l'exportation ..
La finalité .. c'est que les richesses engrangées , iront comme d'habitude au grosses sociétés , ou dirigeants .. et que les familles devront acheter leur propre poissons , aux prix fixés , par les grosses compagnies de peches ..

ça fait peur!!
Dans 20 ans on ne mangera plus de moules