- Citation :
- Le revenu de base favorise-t-il la paresse?
Contrairement à toi, je pense que pour certains OUI
- Henri a écrit:
- celles qui sont découragées d'entreprendre en raison de la complexité des procédures et du risque de perdre leurs allocations de chômage ou de moins gagner au travail qu'au chômage, ne sont pas rares.
Salut,
Ce n'est pas selon moi la meilleure manière d'aborder le prob du chômage ou autre, vu ainsi la porte reste fermée.
Les alloc de chômage n'étant pas pour moi un dû
acquis.
Trop de social tuant le social.
Mon avis sur la question est qu'effectivement vivre à l'heure actuelle avec UN revenu n'est pas possible pour vivre décemment. (Puis avec cet € de M****)
Vivre décemment ne voulant pas dire pour moi disposer d'un gsm dernier cri, d'un écran plat, et autres produits superflus... loin de là.
Non payer simplement ses factures (eaux, gaz, mazout, électricité, taxes diverses, assurances, ect...).
Le cout du travail : A qui le dites vous.... ayant été indépendant durant 3 années jour pour jour (avant que l'ONSS et autre artillerie lourde ne me tombe dessus
) il est vrai que le personnel coute un pont.
Donc, il faut broder, (dans l'interet du salarié et de l'employeur, gagnant-gagnant).
C'est pas légal? bin tant pis.
Sans quoi tout le monde est perdant.
Donc évidemment qu'il y a beaucoup de choses à revoir.
Ceci dit, je n'ai pas à me plaindre mais n'ai jamais non plus lésiné à bosser.
Les journées de 15H00 étant monnaie courante.
Les heures en noir aussi. (tout en étant salarié et ce n'était pas de l'esclavagisme)
Mais bon, dois je m'en plaindre? c'est un choix que l'on approuve ou non.
Chacun se débrouille comme il peut vu le cout de la vie actuellement et ses attentes personnelles.
A l'heure actuelle, j'ai mis un frein à cette vie il est vrai peu reposante, et privilégie d'autres choses, bien plus importantes à mes yeux.
Du boulot, il y en a, et j'en reste convaincu.
Il est évident que pour les femmes c'est plus délicat (outre le fait qu'elles aient souvent des enfants à s'occuper, un mari qui
veut son repas sur la table en rentrant ect...).
- sir-clandestino a écrit:
- d'apprendre un de ces metiers sans compter la guerre des diplomes qu'il faut enmagasiner ne fusse que pour etre ballayeur
Je ne suis pas d'accord avec toi.
J'ai 33 balais
et aucun diplôme (j'ai arrêter l'école à 15 ans, officiellement 16 pour bosser, garçon de café à l'époque)
Depuis je n'ai
jamais manqué de travail.
Je ne pense pas être né sous une meilleure étoile que toi ou que sais-je.
Certes je ne serais jamais chirurgien ni avocat et allors... capitaine d'ici quelques années ça oui, c'est mon objectif actuel. (a titre informatif, suite à une formation donnée par le forem, donc "gratuite")
Encore faut il en avoir et ne pas rester passif/spectateur face a ce que l'on peut entendre et voir.
Je ne voudrais surtout pas que mes propos paraissent prétentieux ou autres mais à 33 berges, malgré la situation économique du pays, il ne me reste que ma maison à terminer de payer et ce encore 6 ans.
On ne vit pas comme des rois, mais on ne manque de rien.
Que demander de plus?
Maintenant il est évident que pour des personnes en situation particulières (je pense notamment aux handicapés, veuve/veuf d'indépendants disposant d'un revenu de "survie" (glurpss) ect, le système n'est pas du tout approprié.
C'est en priorité envers eux que nous nous devons de faire preuve de solidarité et de leur permettre de vivre décemment.
C'est aux plus faibles et démunis que les aides doivent s'octroyer et non à la femme du médecin x qui perçoit des alloc de chômage.
Dans ce pays, on ouvre les robinets où ils devraient êtres fermés et inversement.
Enfin, j'ai terminé mon laïus et j'espère que par ce post, j'aurais rendu un peu d'optimisme à ceux qui doutent encore qu'il faille crouler sous les diplômes ou autres pour mener sa barque et vivre simplement heureux.
A tchao.